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George le millionnaire SDF

George Shepherd fait partie de mon groupe mastermind et il a récemment entrepris un changement de vie radical passionnant qui l’a amené à devenir un “millionnaire sdf”.

Dans cette interview il nous explique :

  • Pourquoi il en a eu assez, après des années à travailler 15 heures par jour, de voir sa vie s’envoler
  • Comment il a décidé du jour au lendemain de tout quitter, en vendant sa maison et entamant une vie de nomade, sans domicile fixe
  • Comment il a divisé son temps de travail par 4, et même par 10 dans certaines occasions…
  • Tout en doublant son revenu
  • Et ses conseils pour vous aider à y arriver aussi
    • Comment augmenter votre productivité
    • Travailler moins
    • Et gagner plus

C’est parti ! 🙂

**Activez les sous-titres en Français en cliquant sur l’icône de transcription dans la barre juste en dessous de la vidéo! ***

 

Transcription texte de l’interview :

Olivier Roland : Bonjour George.

George Shepherd : Bonjour.

Olivier Roland : George est ce que j’appelle un millionnaire SDF, car il a vendu sa maison il y a quelques mois. Il a actuellement un style de vie très intéressant, puisqu’il n’a pas de maison, il voyage sans cesse avec sa femme, appréciant simplement la vie. Donc avant de retracer ton historique, peux-tu te présenter aux personnes regardant cette vidéo ? Qui es-tu ? Dans quoi travailles-tu ?

George Shepherd : Je m’appelle George Shepherd, j’ai dirigé plusieurs affaires, la plupart en tant qu’entrepreneur, nous voyons des opportunités partout. Donc l’une des premières décisions que j’ai prise a été de ne laisser aucune opportunité me filer entre les doigts. Ce qui est une très mauvaise décision parce que, avec une opportunité, quand on connaît le marché, on connaît le succès, alors tenter de diriger plusieurs affaires à la fois, c’est beaucoup de poids sur vos épaules.

Donc au bout d’un moment, j’ai réalisé que je travaillais plus qu’un employé horaire moyen. Même si j’avais toutes ces affaires à la fois, j’aimais ce que je faisais, et parce que j’aimais tellement faire ça, je ne l’ai jamais vu comme un problème.

Et c’est seulement après un certain temps, et ça m’a pris sept ans, ma femme m’a dit « Tu dois arrêter ça. » « On doit passer du temps ensemble. » Et je me suis rendu compte que ce qui m’a poussé dans ce business n’était pas le fait que je voulais travailler autant. Au contraire, je ne voulais justement pas travailler autant. Je voulais plus de liberté.

Olivier Roland : Intéressant.

George Shepherd : Donc grâce à cette prise de conscience, je devais essayer quelque chose de radicalement différent. Je passe à côté des principes auxquels je pensais à l’origine en créant cette affaire. Je voulais peut-être travailler 2 ou 3 heures par jour, au maximum. Comment puis-je arriver à ça ? Et je me suis rendu compte que ça ne pouvait pas arriver sans passer par un vrai et sérieux changement.

Olivier Roland : Donc tu avais cette affaire en ligne, qui marchait très bien. Tu gagnais beaucoup d’argent. Et tu travaillais quoi, 12 heures par jour ?

George Shepherd : Parfois 15 heures.

Olivier Roland : Oh mon Dieu, et 7 jours par semaine ?

George Shepherd : Pratiquement 7 jours.

Olivier Roland : C’était quoi comme affaire ?

George Shepherd : J’avais des noms de domaine, donc je me faisais de l’argent à partir de revenus CPC [Coût par clic], j’avais des magazines, donc des produits physiques, du marketing par courrier électronique, des cours… Donc chaque partie était reliée à une autre, et je travaillais sur toutes ces affaires à la fois.

J’avais une équipe, mais je devais toujours tout microgérer. M’assurer que les choses étaient faites de la bonne façon. De la façon dont je voulais qu’elles soient faites. Je ne me fiais pas assez à mon équipe pour ça. Et je devais changer d’idée et faire plus confiance aux gens. Je devais trouver les bonnes personnes dans mon équipe pour passer au stade suivant. Pas nécessairement me dédoubler entièrement, mais dédoubler des portions de ma personne, et amener les membres de l’équipe à faire ces portions de travail. C’est ce que je voulais vraiment faire.

Olivier Roland : Donc, tu prends conscience que tu travailles trop. Et ce n’est pas ce que tu voulais au début. Donc tu as décidé de faire quelque chose qui serait un grand changement. C’était quoi ?

George Shepherd : J’ai tout mis dans un entrepôt, vendu les endroits que je possédais, et maintenant, je vis sur la route.

Olivier Roland : Vendre ta maison.

George Shepherd : J’étais en location, ce n’était pas une grosse transition, mais la question est que tout stocker ne donne pas vraiment de garantie. Il n’y a pas de nid, de maison vers laquelle revenir. Tu es tout seul, c’est comme faire du trapèze sans filet de sécurité. Il faut vraiment croire en soi-même. Et les affaires en ligne te permettent de faire ça, mais tu dois avoir cette confiance en toi pour que ça arrive.

Olivier Roland : Il faut le faire.

George Shepherd : Il faut juste le faire, c’est la clé. Comment apprendre à nager ? Personne ne peut le faire pour toi, il faut sauter dans l’eau. Tu ne sais pas comment c’est sans bouée, comment c’est d’être capable de se contrôler, tu ne dois compter que sur toi-même pour nager, pas sur quelqu’un d’autre qui t’aiderait à flotter. Donc je devais aller dans l’eau. Aller dans une eau si profonde que j’ai été obligé nager. Couler ou nager.

Olivier Roland : C’est intéressant. Tu avais ce business en ligne qui fonctionnait bien, et pendant 7 ans tu as eu la possibilité de travailler moins si tu voulais, mais tu étais, comment dire, dans cette spirale, tu voulais toujours plus, plus de sécurité, plus d’argent, plus de trafic en ligne, plus de choses… Comment as-tu stoppé cette dépendance ?

George Shepherd : C’est une bonne question. Quand le moment arrive, que tu réalises que tu ne peux pas continuer plus longtemps, il a un changement fondamental dans la façon dont tu vois la vie, sinon tu te consumes entièrement de l’intérieur. Et je me suis rendu compte à ce moment que je n’étais pas au plus bas, mais je ne faisais pas toutes les choses que je disais possibles à tout le monde. Donc en disant ça, je me sentais comme un imposteur. Je disais à tout le monde que ce style de vie était génial, qu’on pouvait avoir des affaires partout, et là ma femme arrive et dit : « Tu ne peux pas diriger des affaires partout, tu travailles 15 heures par jour. » Qu’est-ce qu’on va faire ? On ne peut pas prendre de vacances, on ne voyage pas.

Et je me suis dit « C’est vrai, c’est important. » Bon sang ! Je devais le faire. Et je devais tout mettre de côté.

Je pense que l’élément clé que j’ai trouvé, et tu m’as aidé à en prendre conscience, est que je devais occuper mon temps. Si je veux faire ça de la bonne façon.

L’excès de temps avec lequel je suis supposé m’amuser pendant des activités. Je travaillais 15 heures par jour parce que je n’avais rien d’autre à faire. Je cherchais plus de choses à faire pour combler mon temps.

Olivier Roland : Tu sentais comme un vide.

George Shepherd : Oui, et je ne pouvais pas regarder la télé 10 heures par jour, ou même quelques heures, ce n’est pas moi. Donc je devais faire des choses comme… Sortir pour tester de nouveaux restaurants, voyager vers de nouvelles destinations, faire des randonnées, faire des choses un peu folles comme du parachutisme, du parapente, du deltaplane, ce genre de trucs.

Donc j’ai commencé à expérimenter dans ces nouvelles aventures, et c’est devenu la vie facile.Une chose à laquelle je m’habituais. Alors retourner à 15 heures par jour semblait désespérant. Parce que j’ai essayé de m’y remettre, c’était pour un lancement, je devais travailler dans les 8 heures, et après 6 heures de travail, je n’en pouvais plus. « C’est horrible, comment ai-je pu faire ça ? » C’est ce que je pensais, et je travaillais deux fois plus. C’est un changement par lequel passe chaque entrepreneur dans sa vie. Il faut juste réaliser qu’il y a tellement d’opportunités, et que… Je ne sais pas comment de dire. C’est un réel challenge de savoir comment se gérer. Je crois que quelqu’un dans notre groupe disait qu’à un certain point, tu dois parfois protéger ton affaire contre toi-même. C’est très vrai.

Olivier Roland : C’est très intéressant parce que tu as cette prise de conscience, c’est écrasant pour toi, c’était comme un moment de grandes décisions, si tu voulais vraiment vivre, ou garder ta femme, tu devais faire ce grand changement.

Et ensuite… Tu as cette grosse prise de conscience, cette grosse motivation, et finalement ce n’est qu’une question d’habitudes. Comme tu disais, tu étais dépendant du travail, c’était une habitude parce que tu n’avais rien d’autre à faire. Donc quand tu as du temps libre, tu travailles, parce que c’est une habitude, tu n’y penses pas, tu allumes ton ordinateur et tu travailles. Enfin, tu « travailles » parce que ce n’est pas toujours des taches importantes. Tu travailles juste pour travailler.

C’est un élément clé. Si vous avez un business en ligne qui marche, vous avez déjà la possibilité d’avoir un superbe train de vie, du style « Four Hour Work Week » [4 heures de travail par semaine]. Mais ce n’est pas parce que vous avez cette possibilité que vous allez le faire. Mais il faut le faire.

On disait qu’il y a la possibilité d’apprendre à nager, mais pour le faire il faut aller à la piscine, comme tu disais. Donc je pense que beaucoup d’entrepreneurs ont la possibilité d’avoir une superbe vie, mais qu’ils ne peuvent pas la vivre, ils ne le font jamais. Parce que c’est une mauvaise habitude, comme fumer. Tu sais que ce n’est pas bon pour toi mais tu ne peux pas arrêter. Et à un certain point, tu dois décider ce qui est important pour toi dans ta vie.

George Shepherd : C’est vrai.

Olivier Roland : Donc de ton côté, tu as commencé en premier par ta vie personnelle. Quitter ta maison. Tu voulais te créer des occupations, des activités. Et c’est ce qui t’a aidé à te retirer de l’entreprise. Tu n’as pas commencé par l’entreprise, en te trouvant du temps libre. Tu as créé tes activités en premier. C’est important parce que la plupart des gens pensent qu’ils doivent d’abord trouver du temps libre dans leur vie. Ce n’est pas ça. Il faut d’abord se trouver des activités, et le temps de travail se réduira de lui-même.

George Shepherd : Parce que tu remplaces le temps de travail par des activités. Une des choses qui nous ont aidé a été des sites comme Living Social, Groupon, où tu peux acheter des choses à prix réduit, mais les activités sont payées en avance. Donc avec ma femme nous n’avons pas arrêté d’acheter, on s’est payé des activités à l’avance, et on devait les faire avant une certaine date, sinon on les perdait.

Nous nous sommes acheté une activité dans le Maine, par exemple, aux États-Unis, puis une autre en Californie, puis une autre ailleurs… Donc ça nous a forcé à voyager. C’est comme faire un pas en avant et s’engager.

Ce n’est pas juste dire « Oui, je vais faire ça. »

Tu devais le prévoir en avance et payer pour cette expérience.

Olivier Roland : Avec une date butoir.

George Shepherd : Oui, la date butoir est très importante.

Olivier Roland : C’est un bon point. Tu payes pour ça, tu as une date butoir. C’est une très bonne motivation pour faire ce que tu veux faire. Très bien, alors combien d’heures travailles-tu maintenant?

George Shepherd : Entre 2 et 4 heures par jour. L’accord qu’on a passé est que pendant la journée, ma femme décide entièrement de notre style de vie. Elle planifie les sorties au restaurant, du tourisme, des trucs dingues. Le parachute était son idée. Et c’était vraiment marrant. Donc elle prévoit ces activités amusantes pour nous, et quand on rentre à l’hôtel le soir, je peux travailler. En général je travaille de 18 à 21 heures. Et ce n’est pas beaucoup de temps, c’est comme si on me forçait à travailler, car je ne veux pas y rester jusqu’à 2 heures du matin. Donc, 2 à 4 heures peut-être, parfois même pas du tout.

Olivier Roland : Donc tes activités ne te laissent que 3 heures de travail, et ça te force à te concentrer sur ce qui est réellement important. C’est presque obligatoire. Si tu ne le fais pas tu l’as dans l’os.

George Shepherd : C’est si important de se focaliser. Parce que je me suis rendu compte que je passais trop de temps à faire des choses comme de la recherche, trouver de nouvelles idées… Et en fermant tous mes emails, et en les triant dans des dossiers, j’éliminais tout l’encombrement qui me tombait dessus, toutes les interactions avec des gens me disant d’acheter ceci ou cela.

Donc j’ai arrêté de regarder tout ça, de m’attarder sur les « webinaires », sur les affaires des autres,… Je ne m’arrête que sur les choses plus importantes. Celles sur lesquelles je m’étais engagée à travailler et apprendre. Et en faisant ça, j’avais un vide. J’ai pu commencer à réellement penser.

Il n’y a pas assez d’entrepreneurs qui pensent réellement à leur affaire. Je pense qu’il faut 30 à 90 minutes par jour de tranquillité, pour penser à où tu veux aller avec ton affaire. Si tu ne le fais pas, c’est comme diriger un bateau sans avoir de carte. Tu es à la barre, tu diriges le navire. Et tu ne sais pas ce que tu fais. Et avec autant de distractions, je ne pouvais pas penser à ces choses.

Donc j’ai commencé à faire plus confiance à mon équipe pour gérer des petites portions de mon affaire. Et en faisant ça, j’étais mieux concentré sur les choses plus importantes. La première étape est de trouver la chose qui rapporte le plus d’argent.

Olivier Roland : Donc tu avais fait une analyse 20/80 de ton entreprise.

George Shepherd : Oui, je ne l’ai pas fait scientifiquement. J’ai cherché la chose qui rapportait plus et que j’aimais faire. Car ce n’est pas juste avoir un job et être payé. Tu peux détester le droit et être avocat. Ce n’est pas le genre de vie qu’il faut avoir. Il faut aimer ce qu’on fait.

Olivier Roland : Faire quelque chose qui nous passionne.

George Shepherd : Donc j’ai trouvé mon talent unique. Et j’ai tout fait pour me concentrer et pour vivre le plus possible de ce talent. Je me suis focalisé sur ces choses avant d’agrandir petit à petit mon affaire. Alors j’ai créé des tunnels de vente automatiques Evergreen. Donc une fois que j’avais fait le travail, je pouvais le diffuser encore et encore. Je n’avais pas à me préoccuper de le faire moi-même. Donc les quatre derniers jours, j’avais deux séquences Evergreen en cours, Je n’avais pas encore les statistiques, ce ne serait pas fini avant le samedi. Donc dans deux jours à partir d’aujourd’hui. Elles ont fait 5 chiffres chacune.

C’est pourquoi j’étais à cet évènement et pourquoi on est ici maintenant. Et ce qui est génial est que je vends ça aux gens. Ce qui est de la bonne information, ça aide les gens, car c’est un produit de transformation. C’est une chose à laquelle ils donnent de la valeur, et ma valeur est que je peux mener la vie que je veux.

Donc au lieu de me dire, « Combien d’argent ai-je besoin de gagner les chambres d’hôtels, les voyages, les voitures ? » Pourquoi ne pas donner de la valeur à mon équipe pour qu’elle m’aide à maintenir ce train de vie ? Et je peux leur rendre ça. Car à un certain niveau, ça créé une histoire qui est une sorte de motivation pour eux. Regarde, si moi je peux le faire, tu peux le faire.

Olivier Roland : Exactement.

George Shepherd : Je n’ai pas de diplôme universitaire en Marketing, j’ai tout appris en ligne en suivant les cours d’autres personnes, en lisant les blogs, et autres choses de ce genre. Je suis un batteur. Les gens ont souvent des blagues qui disent que les batteurs ne sont pas très intelligents. Alors si un batteur l’a fait, n’importe qui peut le faire. C’était l’idée.

Je voulais dire « Regarde, tu peux le faire. » Et si je suis honnête et intègre, je ne peux pas dire aux gens de faire des choses que je ne ferai pas moi-même. C’est pourquoi le changement m’a fait comprendre que je devais le faire. Ce n’est pas une question de vouloir mais de devoir. Pas seulement d’un point de vue personnel, mais aussi d’un point de vue pédagogique. Vivre son intégrité avec un message à donner aux gens.

Olivier Roland : Alors tu t’es débarrassé de beaucoup de choses ? Donc quoi, des emails ? Tu as abandonné des produits que tu vendais ?

George Shepherd : Oui, j’ai fermé quelques magazines. Une de mes affaires comportait des magazines physiques et virtuels, donc j’en ai fermé quelques-uns. J’ai renvoyé les membres de mon équipe qui nous faisait perdre du temps. Ils ne terminaient jamais les projets à temps, donc je les ai renvoyés.

Je me suis concentré sur le cœur du projet. Ce qui allait nous amener au niveau suivant. Sur qui puis-je vraiment compter ? Et ce processus prend pas mal de temps.

C’est assez frustrant. Mais il faut poser les bonnes questions, pour savoir qui te suivra dans l’équipe.

Si tu ne poses pas les bonnes questions, tu vas tout droit à l’échec. C’est de ta faute si tu engages les mauvaises personnes.

Olivier Roland : Et pour les revenus ? Ils ont été divisés par deux ou… ?

George Shepherd : Oui, on a oublié de parler de ça. Normalement, je pensais que j’aurais assez pour me maintenir. Et en me focalisant sur cet unique talent, sur ce qui générait le plus d’argent, ce que je contrôlais et que je préférais, mes revenus ont doublé en travaillant moins.

Olivier Roland : Doublé, en travaillant moins. C’est très impressionnant.

George Shepherd : J’ai doublé mes revenus en travaillant un quart, voire un dixième de ce que je faisais avant.

Olivier Roland : Donc tu as multiplié par 8 ce que tu faisais en une heure. C’est génial. Tim Ferris dit que la plupart des gens peuvent multiplier leur productivité par 10. Et tu y es presque. Quand tu l’entends, tu te dis que c’est n’importe quoi, que c’est impossible, mais il y a beaucoup d’exemples de gens qui ont fait ça.

George Shepherd : Je pensais la même chose. Je regardais des vidéos similaires à celle-ci, je regardais des gens poster leurs vidéos sur YouTube ou un autre site pour vendre leurs produits.

Et je me disais : « Non, ils ont été payés, ce sont des acteurs, ce n’est pas vrai. »

Et puis tu le vis toi-même. Tu as juste besoin de goûter. C’est quand tu commences à te faire de l’argent en ligne que tout change. C’est un effet boule de neige, ça grossit de plus en plus. Quand tu continues ce que tu fais, tu arrives à ce niveau. Mais tu dois changer ce que tu fais sur le moment, parce que si tu n’as pas les résultats que tu veux dans ta vie, tu dois changer. Tu ne peux pas obtenir des résultats différents en faisant toujours la même chose. C’est absurde.

Olivier Roland : Beaucoup de gens veulent autre chose dans leur vie, mais ils restent sur la même chose depuis 20 ans. Et ils se demandent pourquoi rien ne change, c’est dingue. Je veux dire, ça t’a pris 7 ans pour réaliser que tu n’avais pas ce que tu voulais, c’est normal, parfois on reste dans nos idées et nos habitudes, et c’est tout à fait normal, personne n’est parfait. Mais, un jour il y a cette prise de conscience et il faut en faire quelque chose. Peut-être que ça vous arrivera en regardant cette interview. Si vous nous regardez encore, c’est que vous êtes intéressés.

Comme George le disait, beaucoup de gens vont regarder et se dire : « C’est génial mais est-ce c’est vrai ? Est-ce que ça marchera pour moi ? »

Vous devez essayer. Y croire. Prendre le risque d’échouer parce que vous croyez en quelque chose.

Au lieu de se dire « Je ferai ça un autre jour », et ce jour ne vient jamais.

George Shepherd : La procrastination. C’est une chose horrible car c’est si facile de tomber dans le « Je le ferai demain ». « La prochaine fois, je n’ai pas le temps maintenant. » Tu peux trouver une douzaine d’excuses pour un seul problème. Ce qu’il faut faire c’est éliminer ces excuses de sa vie, arriver à un point où on se dit : « C’est ce que je veux faire, et je vais prendre le risque. »

Les gens ont peur du risque de nos jours. Et si j’échoue ? Si ça ne marche pas comme je le voulais ? Et il faut aller au-delà de ça. Car si vous ne le faites pas, vous n’améliorerez pas votre style de vie. Ou votre fortune, peu importe l’objectif. Pour certains c’est l’argent, d’autres le style de vie, d’autres passer du temps avec leur famille. D’autres veulent faire des expériences comme du parachutisme, du deltaplane ou aller dans l’espace, peu importe. Même retourner à l’école est une expérience. J’ai fait ça plusieurs fois dans ma vie. C’est un mode de fonctionnement pour moi, du moins pour moi. Et pendant 7 ans j’ai oublié cette idée, je n’ai pas pris le risque.

J’ai quitté l’Ohio, où je suis né et ai grandi, et je suis allé à l’université à Boston dans le Massachusetts. Je n’avais pas d’argent, j’y suis allé pour un seul semestre. Je ne connaissais personne dans cette grande ville, je venais d’un petit village. Mais je devais le faire, c’était mon rêve. Je suis finalement resté 4 ans, je n’ai pas eu mon diplôme, parce que je me suis rendu compte que je devenais comme ces gens de la ville, et ce n’est pas ce que je suis, je suis plus amical. Quand je sortais dans la rue, je ne regardais personne dans les yeux.

Olivier Roland : Mais ça t’a endurci.

George Shepherd : Oui, c’est une bonne analyse. Ça m’a endurci.

Olivier Roland : Beaucoup de villes ont cet effet.

George Shepherd : Une fois que j’ai compris ça, le même changement est arrivé. J’ai pensé « Je dois arrêter ça. » Je n’étais pas la personne que je voulais devenir. Donc j’ai remballé toutes mes affaires, et suis retourné dans l’Ohio pour deux mois, juste pour voir ma famille. Puis je suis directement parti pour la Californie. J’avais 100 dollars en poche et juste un mois de loyer. J’ai déménagé à un endroit sur la Côte Ouest, qui était 3 fois plus loin que l’autre endroit où j’avais vécu. Et j’ai recommencé depuis le début, à partir de là. Et c’était l’étape suivante pour moi.

C’était un autre changement dans ma vie. J’avais assez d’expérience pour avoir du succès, et j’avais confiance en moi. Je n’aurais pas été capable de faire ce que je fais maintenant si je n’avais pas un petit peu confiance en mes capacités.

Olivier Roland : Très intéressant.

J’espère que cette vidéo vous aidera à vous confronter à la réalité. Avez-vous ce que vous vouliez vraiment dans votre vie ? Si vous avez une affaire en ligne, avez-vous la possibilité de faire ce que George a fait ? Soit travailler sur ce qui est vraiment important et… travailler moins. Parce que je sais que beaucoup de gens travaillent tellement, tellement.

Ce n’est pas qu’une seule histoire. Des gens qui décident de se concentrer sur l’important, et de se faire de l’argent en travaillant moins. Car nous sommes souvent nos propres ennemis. Il faut protéger votre entreprise contre vous-même. As-tu une dernière astuce pour les gens qui voudrait faire quelque chose de suite ? Quelle serait la première chose à faire ?

George Shepherd : La première étape que je conseillerais serait de prendre 10 minutes, et de mettre à l’écrit, si vous gagniez au loto aujourd’hui, que vous n’auriez plus jamais besoin de travailler, que serait la première chose que vous feriez ? Après vous être levé du canapé et avoir éteins la télé.

La plupart diraient qu’ils resteraient assis à ne rien faire. Il faut faire quelque chose de vos journées.

Quelles seraient les 5 premières choses que vous feriez ? Et dans ces 5 choses, qui sont vos passions, des activités que vous aimez, choisissez celles que vous préférez et faites-les de suite. Ça inclut, pas seulement lancer une affaire, ou avoir une idée d’une affaire, mais quelque chose dans lequel vous pouvez vous engager régulièrement. Et ces 5 activités seront le début de 10, puis d’une centaine d’autres choses différentes. Mais il faut prendre le temps de s’asseoir et de visualiser ce que serait un jour parfait. Ce que vous aimeriez faire chaque jour. Et il faut faire un plan.

Prendre un bout de papier et écrire à quelle heure vous vous lèveriez le matin. Après, ce que vous prendriez au petit-déjeuner. Avec qui ? La température extérieure, le lieu,…

Olivier Roland : Donc tous les détails.

George Shepherd : Tous les détails. Mettre tous les détails possibles.

Olivier Roland : Le jour parfait.

George Shepherd : Exactement.

Je pense que si on le met sur papier, si vous vous mettez dans l’univers, ça ne peut pas revenir vers vous. Car ce n’est que de l’énergie. Les pensées sont de l’énergie, tout ce qui est en notre possession, et tout ce que nous laissons sortir est de l’énergie.

Donc il faut abandonner les choses qui nous retiennent, et essayez d’attirer les choses qui nous plaisent dans la vie. C’est la première étape du changement.

Olivier Roland : Génial. Si vous regardez encore cette vidéo c’est que vous êtes vraiment motivés, donc de suite, prenez un papier ou ouvrez un document sur votre ordinateur, et faites cet exercice.

Merci George, c’était génial, superbe histoire. Très inspirant pour chacun d’entre nous. Merci et je vous dis à la prochaine, au revoir.

George Shepherd : Au revoir.

 

Rédiger par Olivier Roland

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33 Responses

  1. Salut Olivier.

    Très belle interview.

    Une autre manière de refuser d’agir est de se dire que l’on a pas les moyens pour réaliser ce que l’on veut.

    Mais cette interview nous montre que l’on peut y arriver en faisant simplement chaque jour des actions qui nous amèneront vers notre but.

    C’est très inspirant de voir des interviews pareils.

    Amicalement,

  2. Bonjour Olivier,

    Formidable !
    Cette vidéo est vraiment très inspirante.

    Pour ma part, je dois commencer à travailler plus,
    c’est le contraire. Mais si je travaille de 18 à 21 h,
    je pense que je vais améliorer mes revenus.

    Je dois aussi planifier des moments de formation.
    Je pense que je ne dois pas mélanger les temps
    de production et les temps de formation.

    Par contre, je ne sais pas comment classer les moments
    de recherches et de commentaires sur d’autres blogs
    – chose que je ne fais pas assez, ce qui fait que j’ai peu de trafic.

    Je vais aussi décrire ma journée idéale, mais je le ferai demain
    car c’est l’heure d’aller au marché pour mon voisin qui est âgé.;-)

    Bien à toi,
    Thierry

  3. bonjour
    toujours des belles histoires qui nous disent que c’est possible:

    de changer et de vivre ce que nous souhaitons au plus profond de nous même

    merci à tous les deux

  4. Bonjour Olivier
    Super exemple qui donne en vie de faire pareil…
    Je suis aussi le même chemin et je commence à voir la lumière au bout du tunnel !
    Ca me motive à continuer…
    Merci de ce partage
    Prendfs soin de toi
    Luc Mister NO Stress

  5. Olivier,

    Cette vidéo tombe à pic! Un signe! J’ai revu il y a une dizaine de jours l’une de tes vidéos sur le livre de Tim Ferris “La semaine de 4 h”. Je l’ai commandé et devais le recevoir aujourd’hui. C’est le cadeau de Noël que je me suis fait! Je m’attends donc à prendre une claque!
    Je pressens une année 2014 pleine de changements.
    Bravo à toi pour tout ce que tu fais!

    Christophe

  6. Je commence seulement à formaliser dans mon esprit ce que je veux faire. Il s’agit d’un blog et ce que je vendrai sera plutôt de l’ordre de la motivation à agir dans ce contexte que trop d’entre nous qualifient de “crise”.
    Je ne suis pas vraiment un débutant – j’ai 57 ans – et ai entrepris toute ma vie ou quasiment. Je sors à peine la tête de l’eau après une aventure de 3 ans avortée (plateforme Web 2.0). Il m’aura fallu pratiquement 2 ans avant de savoir !
    J’ai collecté tous les mails et vidéos que tu nous a envoyés et me mets à les lire et les visionner.
    2014 sera mon année ! Sans doute participerai-je à quelques unes des formations que tu nous proposes régulièrement.
    Cette présente vidéo de l’échange avec George est “la goutte d’eau qui met le feu aux poudres” 😉
    Merci encore.
    Pascal

  7. Génial !
    Une vidéo très inspirante qui tombe à pic pour moi 😉
    On a tous besoin de se recentrer à intervalle régulier sur les choses vraiment importantes pour avancer et vivre le style de vie que l’on veut !
    Merci pour cette bouffée d’air.
    Victor

  8. Eh oui, tout est là : se concentrer sur le plus important pour soi, sur son talent unique, sans se soucier de l’argent que cela rapportera – une thèse défendue entre autres aussi par Deepak Chopra dans “The 7 Spiritual Laws of Success”. Merci pour ce partage.

  9. bonsoir Oliver ;

    Je confirme, très belle interview .

    d’abord ,J’ai réalisé assez rapidement qu’il m’était beaucoup plus facile de la suivre en anglais qu’en me forçant à lire les sous-titres en français.
    ensuite , je réalise que j’ai déjà un style de vie et des activités passionnantes; je ne souhaite pas plus , je veux mieux. apporter des améliorations ….nécessaires et je me sens vraiment un devoir de le faire.

    réaliser de nouvelles choses que je n’ai pas encore réalisées comme un petit business en ligne par exemple. un blog çà me va.
    je suis en train de tracer ma carte de navigation…je ne veux surtout pas me stresser même si j’ai des échéances à respecter…..

    alors c’est amusant ! parce que je travaille à mettre à l’écrit mes qualités , les compétences que j’ai développé , ce qui me passionne vraiment , ce que j’aimais faire étant enfant etc… un bilan en somme mais aussi un peu une chasse aux idées ,aux trésors enfouis…

    Pour m’aider dans cette tache , j’utilise un canevas étape par étape et j’en suis précisément à la description détaillée de ma journée idéale-rêve…. top SYNCHRO… çà m’amuse beaucoup…

    A très bientôt MaB

  10. Bonjour

    Merci pour cette vidéo très inspirante. Elle donne des pistes vraiment concrètes pour appliquer ce qui est dit et redit à propos de la Loi d’Attraction : « Faites ce qui vous fait le plus vibrer ».

    La phrase biblique « vous gagnerez votre pain à la sueur de votre front » est imprégnée dans le cerveau émotionnel de tous les Occidentaux ou presque, athées y compris; et ce n’est pas une mince affaire que de s’en désintoxiquer.

    On est conditionné à « Fais ce qui est difficile et désagréable d’abord, tu t’amuseras ensuite » : c’te bonne blague ! après qu’on aie procrastiné parce qu’on n’avait pas envie de s’y mettre, puis qu’on aie fait la corvée « nécessaire », en y passant beaucoup de temps (normal, on s’est persuadé que c’était difficile)… eh bien, il ne reste plus de temps pour se faire plaisir ! Et après, on recommence avec une autre « corvée », berk.

    On a aussi dans la tête : « Travaillez, prenez de la peine… » : quel « joyeux » programme ! Tout ça pour gagner juste assez (en argent, ou en temps) pour recommencer le lendemain : re… berk.

    Donc, bravo, bravissimo, à l’épouse de Georges, d’avoir maintenu grande ouverte la porte de la prison mentale où il s’enfermait, et bravo aussi à lui de ne pas l’avoir envoyée balader en disant « Pas le temps, j’ai du travail ».

    Encore une chose : Georges parle du piège qui se cache derrière une activité qu’on aime. J’ai toujours fait des métiers qui me plaisaient, au moins à 80 %… le problème, c’est qu’en me « défonçant » là-dedans, je ne voyais plus le reste, ni de mes autres désirs, ni de ma vie (en particulier au niveau relationnel).
    On peut se dire : « super, je fais un métier que j’aime, et qui est utile aux autres. ». Bien sûr, c’est mieux que d’aller « au chagrin », se faire exploiter dans une fabrique de pesticides; mais … ça ne suffit pas.

    Merci encore à vous deux, pour cette vidéo : pour moi, c’est carrément “une vidéo pour changer de vie”, depuis que je l’ai regardée (hier) je remets beaucoup de choses en question dans ma façon de vivre et de travailler.
    À bientôt.

  11. Bonjour Roland
    Si je dois résumé le parcours de ma vie _ C’est tout à fait le contraire dudit millionnaire SDF qui travaille selon le principe de la Loi de Pareto du fameux 80/20 ou de trois heures par semaine _
    à partir de 19 Ans j’ai quitté ma famille de 07 frère et une sœur , quitté ma ville natale pour aller étudier à Alger pour devenir officier de la Marine Marchande _
    à partir de ma navigation effective j’ai fait l’inconscient pour ne pas dire le Vagabon / Tramp et ce durant plusieurs années pour dépenser tout mon argent gagné aux plaisir de la vie _ Mais le jour où je devais faire mon service militaire de deux ans – je me suis retrouvé sans argent sans personne et sans aucune ressource _ et là c’est la prise de conscience où je devais me poser cette terrible question _ qu’es ce que j’ai fait de ma vie et de mon argent pour être à zéro _ et cette prise de conscience m’a permi de faire le contraire du SDF _
    1. _ Penser à fonder une famille / enfants / éducation….
    2. _ me stabiliser dans mon métier jusqu’à la garantie minimum d’existence et surtout AVOIR MON PROPRE TOIT et là j’ai fait actionner la loi d’attraction sans le savoir _ et tout s’est en marche jusqu’à ce jour où je possède un appartement familliale _ une grande villa que j’ai construite moi même qui est louée à l’année _ une deuxième villa à 60% de réalisation _ mon épouse avec une retraite conséquence _ avec toutes ces ressources j’ai l’intention de finir la troisième villa que je laisserai en héritage non pas à mes enfants qui ne connaitront pas de crise de logement avec leurs enfants _ mais surtout l’idée et l’impression de ne pas être un LOoser ! je laisse quelques chose derrière moi pour les générations futurs _

    Moralité _ Il faut commencer SDF et finir STRONG !

  12. Grace a cet interview j’ai pu remarqué la vie est bien plus simple et plus agreable quant nous faisons un meilleur calcul de notre temps

  13. Bravo, vraiment inspirant.

    Et c’est drôle comme ç’a ressemble au dernier article que j’ai écrit sur mon blogue, “Le pouvoir du rêve” où je partage comment j’ai réussi à faire abstraction de plein d’obstacles que je rencontrais pour plonger dans ce que je voulais vraiment faire de ma vie.

    Oui, ça commence par soi. Ça commence par se mettre au clair avec ce qu’on veut et ensuite, ça implique d’y plonger. Et plus on plonge, plus on devient habile et moins on a peur.

  14. Super vidéo ! As tu des infos sur le concept “Evergreen” dont il parle un moment dans la vidéo ?

    Merci pour ce que tu partage avec nous !
    ;o)

  15. Merci Olivier pour cet excellent interview!

    Une fois de plus, tu nous montre l’importance du passage à l’action quels que soient les prétextes qui nous forcent à procrastiner.

    PS: Je remarque que la qualité de tes vidéos s’améliore. Tu as changé de caméscope? 🙂

  16. Merci pour cette interview. Par contre dans toutes vos interviews, vous ne publiez jamais, rarement (ou c’est très caché) des liens sur les pages/sites de vos interlocuteurs.

    C’est dommage.

    Pouvez-vous nous dire ce qu’il fait exactement?

  17. Trouver les activités à faire c’est pas si compliquer, d’ailleurs je conseille le livre The Artist Way de Julia Cameron pour çà qui sera un très bon moteurs pour retrouver ce que l’on aime faire vraiment dans le vie.
    Le plus difficile après c’est de pouvoir trouver le temps… et l’argent mais bon les deux vont de paire !

  18. Bonsoir Olivier,

    Merci de cette motivante interview !

    Tellement évidente et pourtant …Mise en application par très peu de personnes, comme moi.

    C’ est la clé du bonheur !

    Je m’y mets tout de suite et l’ enseigne à mes enfants.

    Merci !

  19. Fantastic interview, thanks for sharing Olivier!

    Homeless drummer millionaire, very inspiring. Love the focus on focusing on what you do well and love to do, to leverage time and money.

    I’ve now set aside the first 60 minutes of each day to focus on my Strategic Plan, this affirms that decision.

    Cheers from Vancouver,
    Tom

  20. Merci, Olivier et George. My favorite takeaway was to fill the time off work with activities you love. I now sleep 8 hours a night and take naps, play music more, read a book every few days, see movies, take hot tubs and spend time with my fiancée and friends and exercise. I used to work all day and all night.

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olivier roland

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